- 30 miles à faire au SE, même si
çà tabasse un peu de secteur Nord, il n'y a pas un fetch énorme, çà
doit pouvoir se faire, quitte à en chier pendant 5 ou 6 heures.
Autant y aller tant que c'est encore maniable. Je ne nous vois pas
bloqués ici, dans cette baie pendant plusieurs jours.
- Donc ce sera direction Syros. Les
vents restent modérés : 5 plus ou moins, mais les changements de
direction sont ahurissants : NE, puis SE, puis SW, puis NE, puis N
pour mollir un peu à 3-4.
- L'état de la mer est incroyable.
Le clapot de 1m à 1,5m arrive à une vitesse effarante. J'ai tenté
d'apprécier la vitesse des lames. Je pense qu'elles nous tombent
dessus à plus de 10 nœuds. A tel point que j'en ai arrondi
exagérément l'arrivée sur Ermoupolis, de crainte qu'en cas de
problème, elles ne nous foutent à la côte.
- Alors, Ermoupolis, on connaît
bien, et on aime bien. On y est déjà venus quatre fois. La 1ère
fois, il y a 15 ans. Cela s'était toujours bien passé. A l'époque,
les ferries devaient être beaucoup plus petits, moins hauts, moins
profonds, moins rapide, et sûrement moins nombreux.
- La barre métallique d'amarrage,
au quai, déformée et par endroit complètement arrachée, nous a mis
la puce à l'oreille. On a vite compris à l'arrivée du 1er "high
speed". Il embouque la passe d'entrée de la rade, pourtant
située à plus de un mile, à fond la caisse, soulevant une vague
d'étrave de plus de un mètre, qui met bien 5 minutes pour nous
tomber dessus.
- D'abord, on a l'impression que
Sylphe va monter sur le quai, puis on est tout à fait sûr qu'il va
monter sur le quai.
- A lancer le moteur, avant toute,
larguer 2 mètres sur les amarres arrière, à reprendre 2 mètres sur
l'avant.
- Ce qui n'améliore pas l'accès à
terre.
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