Sylphe en Egée

21 août

2003 

 14 milles pour Kalkis à Eretrïa

 12 milles dans la soirée, pour la sortie ratée vers Aliverion

Heure

Latitude:

Longitude:

SOG

COG

Vent

Ciel

 Hp

10:26

 38:23:43 N

 23:47:73 E

14.0

305

NS

sol

1013

10:26

 38:23:43 N

 23:47:73 E

0.0

0

S 2-3

sol

1012

16:27

 38:23:24 N

 23:47:97 E

12.0

180

S 2-3

sol

1012

de

Kalkis

à

Eretrïa

 
  • 14 miles et pétole pour aller à Eretria, l'ancienne Nea Psara. Les survivants du drame de 1823, se sont réfugiés ici. Grande baie sablonneuse orientée Sud – Nord, deux pointes de terre de 1 mile encadrent une belle plage ou se trouve le quai d'appontement des ferries. Il y a très peu d'eau au fond de la baie, et seule la jetée prolongeant la bande de terre à l'ouest, permet l'accostage des yachts. Mais, comme à l'habitude, c'est encombré de mouillages permanents anarchiques. Peu d'eau, pas d'électricité, et aucune facilité. Le village et l'approvisionnement sont au diable vauvert.
  • Il y a exactement un ferry tout les quarts d'heure, à destination du continent tout proche ! Voilà, tout est dit. Le plan d'eau est agité en permanence. Mouillés en rade sur des fonds de 3 mètres tenant bien, on s'est vite lassés de ce trafic infernal.
    • A 7 miles dans l'Est, se trouve le port de Aliverion, dont on nous a dit du bien à Kalkis.
    • La décision est vite prise. Vers 14 heure : à reprendre le mouillage, et direction Aliverion. Les vents ont tournés un peu au SW, force 2-3. Rapidement cela va devenir intenable.
    • J'ai exactement l'impression de naviguer sur un plan d'eau incliné secoué de spasmes épidermiques.
    • Pas plus de vent que çà, pas de trop gros clapot, non, non.
    • Mais un chaudron infernal où l'on a l'impression que l'on va tout casser.
    • Comble de bonheur, à l'entrée de la baie de Aliverion, les vents virent au NW, juste dans l'axe de ma route, en se renforçant.
  • Alors, pas plus con que la moyenne, je rends mon tablier, et demi tour vers Eretria, ou l'on retrouvera des vents de SW !
  • 12 miles pour rien. Avec ces vents de SW, impossible de mouiller en rade. On trouvera une petite place arrière à la jetée, entre un ferry désarmé et des chalutiers pratiquant le lamparo, dans l'ambiance sinistre d'un quai désert, bercé du clapot désagréable mais fort régulier des ferries qui passent à une encablure.
 
   
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