Sylphe en Egée

19 août

2003 

32 milles

Heure

Latitude:

Longitude:

SOG

COG

Vent

Ciel

 Hp

07:51

 38:39:10 N

 23:07:71 E

4.0

42

NW 4-5

sol

1018

08:41

 38:41:18 N

 23:10:97 E

4.7

82

NE 4-5

sol

1016

10:56

 38:36:90 N

 23:22:93 E

9.0

128

NE 4-5

sol

1016

14:14

 38:27:93 N

 23:35:55 E

14.0

250

NE 5-6

sol

1015

19:30

 38:27:93 N

 23:35:55 E

0.0

0

NS

sol

1015

 

de

Atalante

à

Kalkis

  • Pas de vent au petit matin, nous permet de passer sur la pointe des pieds au sud de l'île, là ou il n'y a pas beaucoup d'eau. Les eaux glauques masquent les fonds, et tout se fait au sondeur.
  • Jolie navigation pour découvrir d'autres fermes marine, puis d'autres fermes marine et encore d'autres fermes marines.
  • Ils sont fous furieux.
  • Un jour, immanquablement çà leur pétera à la gueule, une pollution irréversible qui empoisonnera leurs eaux pour des générations. Pour le moment, ils s'en foutent, ils font du fric, et doivent penser qu'en cas de pépin, ils pourront toujours aller pleurer à Bruxelles.
  • Peu d'abris entre Atalante et Kalkis :
    • sur le continent, on trouve Larima et ses industries lourdes,
    • sur Eubée, Limni, difficile d'y mouiller avec la grande profondeur de ses eaux,
    • et presque arrivé à Kalkis, Nea Artaki sur saturé avec sa pêche industrielle.
  • On peut ralier d'une traite les 32 miles jusqu'à Kalkis. Kalkis avec ses courants alternatifs imprévisibles en force et en horaire, la mythique Kalkis, ou Aristote s'est foutu au canal de ne pas comprendre le système.
  • Bon, çà ne doit pas être si terrible, c'est pas la jument où le raz de Sein, pas même la Teignouse. D'ailleurs, cet excellent Rod Heckel, rassure son monde :
    • les courant peuvent être violents (4 à 5 nœuds), mais seulement sur une courte distance, entre le pont et le débouché sur Eubée nord, environ 500 mètres.
    • De toute façon, dit-il, une fois le pont relevé, on trouve tout de suite à tribord une zone calme près des quais, permettant soit de venir à couple, soit beaucoup mieux, de planter son ancre au large et de revenir arrière au quai.
    • Cà c'est quand on vient du sud...
  • En fait, venant du Nord, çà peut être tout à fait dangereux
    • En se resserrant, le bras de mer, accélère la force du courant. Sur le plan, environ 6 noeuds, sur 150m
    • Plus au nord, le courant ne reste violent que dans l'axe, environ 3/4 nœuds sur 300 mètres.
    • Or, dans la journée, le pont est toujours fermé. Il est interdit de rater la manœuvre.
    • Seuls les quais Est sont praticables, et on ne trouve pas de bonnes profondeurs partout.
    • Cerise sur le gâteau, des tiges métalliques dépassent du quai et peuvent être masquées par le marnage (jusqu'à 80 cm)

  • Pont de Kalkis

  • accélération des courants

  • Bon, si Rod Heikell, sujet de sa gracieuse majesté, le dit, on va le croire.
  • Et roule petit mousse, go to Kalkis.
  • Le GPS portable, a eu la bonne idée de se remettre en marche. En fait il n'est ré initialisable qu'avec des piles.
  • Le vent de pétole au démarrage vire au NW en forcissant 4/5, puis NE de même force, puis à l'arrivée sur Kalkis NE 5/6. Au début c'est marrant, il n'y a pas de mer, le fetch de 3-4 miles est trop court pour lever un mauvais clapot. On va même faire de la voile sympa
  • Cela devient un peu plus musclé en arrivant sur Kalkis, ou le chenal est orienté exactement dans le sens du vent, et là le fetch est d'une dizaine de miles et lève un clapot bien secouant.
  • En rentrant la toile avant d'embouquer le chenal, je me suis demandé ce que cela pouvait bien donner si on arrivait vent contre courant … Et bien cela donne un chenal étroit qui fume blanc, car bien sûr on est arrivés au plus fort du courant qui donnait à 4-5 nœuds vers le N/E et 20-25 nœuds de vents de NE et le clapot qui va avec.
  • En fait, çà va très vite, il suffit de serrer les fesses et d'ouvrir l'œil, l'ordre n'ayant pas d'importance. En solo, mieux vaut que tout soit soigneusement à poste.
    • Serrer la bouée de chenal bâbord en venant du nord,
    • chercher une zone des moins forte turbulence, moteur à fond,
    • repérer si il y a une place libre à quai,
    • dépasser un peu l'emplacement visé
    • et revenir à quai, face au vent, mais courant dans le cul.
    • Se laisser mourir doucement.
    • Sauter sur le quai l'amarre arrière en main, deux tours morts à un anneau, et vite fait, récupérer l'amarre avant bien lovée sur la filière tribord.
    • Monter des gardes, régler les défenses et apercevoir avec stupeur que l'on est juste à coté de bouts de ferrailles, qui affleurent à hauteur d'eau, dépassant de 30 bons centimètres le quai… Houa ! Frissons rétrospectifs.
    • En fait, dans ses commentaires, Rod Heikell, arrivant du sud, est passé obligatoirement, lorsque le pont s'ouvre, à l'étale.
    • Et là pas de problèmes, on peut manœuvrer.
  • Quand à suivre son conseil, de mouiller une ancre pour revenir arrière au quai.... Non Rod Heikell, non... Enfin à mon humble avis...
     
 
   
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