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La   Gazette

L’unique mensuel de langue française publié à Finike

N° 4

Février 2006

3 TL 1,88 €

Bir bira

finikegazete@yahoo.fr

 

Editorial
   Nous sommes très déçus par le sexe. Notre dernière édition très branchée cul, sur les conseils d’experts commerciaux reconnus, n’a pas vu notre tirage augmenter pour autant.
   Nous avons eu tort de suivre les recommandations d’un spécialiste des surgelés sur des sujets aussi chauds. Dont acte.
   Désavoué par nos lecteurs, nous en tirons les conséquences immédiates, et recentrons notre ligne éditoriale sur des valeurs sures ou notre clientèle se reconnaîtra. Il nous faut tenir compte de son grand âge et de ses pudeurs…
   Soucieux de vous tenir informé des tendances de notre beau pays, nous avons demandé à la belle Anne Marie de rejoindre notre comité de direction et de nous faire chaque mois un papier d’humeur sur un évènement national. Ce mois ci elle nous livre un document traitant du problème existentiel dans les professions libérales. Nous adorons le style d’Anne Marie au comité, et souhaitons que vous partagerez nos goûts. Et puisque c’est tombé dans le domaine public, sachez que c’est elle la malheureuse épouse du capitaine mal latéralisé D’Ucagiz (voir Gazette 1).
   Nous vous parlons aussi de la Mer Rouge, très tendance en ce moment. On discute beaucoup d’un hivernage prochain la bas.
  On s’est aussi beaucoup amusé avec un anonyme de talent, dont nous ne pouvons malheureusement éditer la correspondance faute de place. Nous vous avons fait un petit résumé page 5, et Dominique (s/y Vasimolo) nous a fait sur le sujet un papier étourdissant (lettre ouverte à l’abbé Résina).
   La 3ème Gazette a connu un gros succès d’estime. Merci à vous, pardonnez nos difficultés à tenir le niveau, et recevez nos meilleurs vœux pour l’année à venir.

 

Vie mondaine

I

 

Intense activité festive en cette fin de décembre et le début de janvier. Succédant à un brillant réveillon de noël chez Alain et Nadia, belle Cath et Patrick n’ont pas molli (surtout Patrick, Catherine revenant le 30 décembre de France après une absence de 3 semaines…). Toute la colonie francophone de Finike était présente, à l’exception de Gérard et Caroline qui faisaient sécession pour cause de mauvaise humeur passagère.

  Comme à l’accoutumée chez 4 pattes (ce n’est pas une cochonnerie, traduire le raccourci pour Catherine et Patrick) l’ambiance fut débridée et un chouïa bordélique (NDLR : chouïa, équivalent du ‘1/4 de poil de cul de mouche, qui remplace le ‘epsilon’ abandonné pour cause de francophonisme exacerbé). Mais, bordélique comme on l’aime : chaud et chaleureux. Les filles ont dansé, et les mecs comme toujours, ont discuté de graves problèmes de tenue d’ancre et de vieillissement de batteries. On a bu des coups et mangé du coq au vin (beaucoup de vin pour désinfecter ce putain de volatile…).

   Bref et comme toujours, à 4 heure du matin, on a eu bien du mal à se quitter. N’eut-ce été (j’adore l’expression) ces deux réveillons se succédant, on aurait tenu le coup. Mais, entre les deux, il a fallu assumer le trente douzième anniversaire de mariage de Marie France et Michel, et les réceptions bord à bord (expression maritime familière s’agissant d’abandonner toute défense…). Mais il a fallu aussi assurer la suite : Win et Sabine qui nous ont ramené des tonnes de charcuterie, Catherine qui n’est pas revenue les mains vides de France, et Christian qui a réussi l’exploit de rouler Marie Jeanne dans la farine, prétextant l’urgence de préparer son bateau pour la vente, mais qui en fait est venu se payer une bonne tranche avec ses copains… Faïk en a rajouté une couche en nous invitant tous pour l’anniversaire de l’ouverture de son restaurant. Résultat des courses, fin janvier, tous les foies sont nazes, et la Gazette ne sortira pas à l’heure…

 

C’est arrivé…

   Ils dorment à points fermés, dans la rade Est de Kekova. Soudain, ça tonne, ça souffle, ça siffle, ça pleut !

   Lentement, le capitaine se r’Eveil en hâte. Vaguement soucieux, il s’agite calmement à contrôler sa 7ème ancre. (On verra plus tard que ce n’était toujours pas la bonne. Encore une qui finira dans le jardin !). L’orage est violent, et le chef rallonge la chaîne, par précaution inutile. Puis, il s’enquiert de sommer son équipière de vérifier si le yacht recule. La nuit est noire, mais la C….hérie a de l’expérience.

   « T’inquiète pas chéri, je gère ! ». Allongée sur la couchette avant, elle ne quitte pas des yeux le panneau avant. (forcément, parce que si ç’avait été le panneau arrière, elle ne se serait pas installée à l’avant !)

   Sans cesse, elle rassure : « Chéri, on ne bouge pas d’un poil ! ».

   A cet instant précis, le chéri s’interroge gravement sur les critères qui permettent à sa moitié de prétendre à un état stationnaire du sloop : « Mais enfin, quels sont tes points de repères ? »

   Point n’en faut, la miss n’est pas la moitié d’une gourde, et fière, elle explique :

   « Ben enfin, mon P…, j’ai capté une étoile, je l’ai placée au plein milieu du panneau, et je ne bouge

plus. Si l’étoile se déplace, c’est que notre voilier en acier se déplace, logique ! ». Justement, logique, le cap’taine l’est en certaines heures, même de la nuit. Il se demande comment par cette nuit noire, avec un ciel noir foncé et des centaines de couches de nuages foncés, la pluie battante, la bourrasque même, on peut apercevoir une étoile.

   Mais la chérie la voit très distinctement, d’ailleurs, il n’a qu’à venir contrôler. Ce qu’il fait,

impatient de s’enquérir de la trouvaille de sa fée. Sa joie s’estompe assez rapidement, puisqu’il constate avec horreur ce qui l’aurait fait rire sur un autre bateau avec une autre femme que la sienne. L’étoile en question, c’est le feu de mouillage, qui, comme il se doit, ne change pas de place.    Du coup, le bateau blanc et jaune a reculé de 60,42m, avant de se stopper net sur un rocher kamikaze qui a retenu la fameuse ancre de merde. Ce tragique épisode se déroulait sous le regard épouvanté de Valérie et Julien, qui surveillaient d’à côté, en s’égosillant à la VHF fermée. Mais au moins, à bord du dériveur dérivant, on peut se vanter que l’équipage n’a pas cédé à la panique.  Prenez en d’la graine.

 

NDLR : soucieux de préserver l’anonymat de nos amis, Patrick et Catherine, nous avons soigneusement évité de mentionner leurs noms

Evènements

Affaire ‘Pause’ :

Rebondissements…

De notre correspondant permanent ponton C : 
   Le ponton C reste sous le choc de l’émigration de Pause, le fabuleux catamaran à deux coques de Thierry et Damienne. De nombreuses explications ont été données depuis. On a parlé de juteux trafics de viande de porc ou d’alcool depuis Kastellorizzo. L’hypothèse d’une incroyable erreur de navigation a été avancée. Des analyses psycho maritimes sur un complexe Ulysso-Jasonien, du prodigieux marin normand (Marie France prétend qu’il s’agit d’un pléonasme), ont été abordées.
   Rien de cohérent dans tout cela, mais aujourd’hui, grâce à la Gazette, nous avons une explication limpide. Mieux encore, elle devient humaine : c’est l’amour qui a guidé les pas du fabuleux navigateur, et une lecture affinée de l’article de Damienne, dans sa chronique gourmande (celle concernant la lune de miel des femmes d'expérience), de notre dernière édition, éclaire d’un jour nouveau la démarche de Thierry.
   Belle dame Damienne nous y écrit en particulier : ‘Pour bien savourer son plaisir, il suffit de trouver un fiancé motivé, équipé d'une voiture, et de prétexter un déplacement (par exemple, pour aller voir le bateau), pour trouver un hôtel et consommer sans modération...’ Or :
-   Thierry est manifestement quelqu'un de motivé
-   Ils se sont achetés une voiture tout récemment
-   Si Thierry a déplacé Pause au loin, ce n'est pas un hasard. Car, venir à pieds pour trouver un hôtel près de la marina de Finike, semble peu motivant non ?
 
   Conclusion : ce grand marin serait il tombé sous une dépendance sexuelle qui l'aurait poussé à mener son bateau à Sigacik ? Et alors, la référence ne serait plus Jason, mais Ulysse, et Ulysse dans ses pires turpitudes, celles de Circé, et l’illustre magicienne se serait elle réincarnée sous les traits de belle dame Damienne ?
   Mon dieu, quelle déchéance pour un marin, et que la chair est triste…
Lettre ouverte à l’abbé Résina

   Je suis triste pour vous. J’ai bien peur que vous ne puissiez plus être l’oreille compatissante des navigateurs, et que votre rêve d’être le guide spirituel des marinettes de Finike ne soit tombé à l’eau…

   La fréquentation assidue de vos prétendues amis : madame Henriette Otin, et un A. Nonime votre con-fesseur, a fait disparaître toute la confiance que mes amies pourraient avoir en vous. (Au passage, j’aimerais savoir si c’est plus rigolo d’être con-fessée par madame ou par monsieur, au cas ou j’aurais recours à leurs sévices…).

    En ce faisant complices de ce journal dépravé et infâme, appelé ‘La Gazette’, ils ne font qu’augmenter l’ampleur de votre tâche.  Sous son influence délétère, toutes les marinettes se trouvent de fait en état de péché permanent.

.  La gourmandise : avec les recettes publiées, ce n’est que débauche de bouffe continuelle. Il n’y a qu’à voir l’augmentation de leur tour de taille.

.  La luxure : à cause de la publicité faite à certains bouts dehors.

.  L’envie : parce que c’est toujours la même qui en profite !

.  Atteinte à l’intégrité physique des personnes : certains, dans l’espoir de bénéficier de la réclame ci-dessus, vont jusqu’à envisager une modification de leur anatomie. L’une d’entre elles l’a déjà fait. (NDLR : épouvantable ablation d’une fente, ponton C).

.  Incitation au suicide :

conséquence des désespoirs enregistrés par votre caméra dans les douches !

.  Jalousie et appel au crime : certaines, voulant imiter Dominique (s/y Vasimolo), cherchent un moyen d’aveugler leur cher et tendre pour pouvoir faire craquer impunément leur carte bleue. On dit même qu’Anne Marie songerait sérieusement à investir dans une salle à manger-salon, ne se contentant plus d’une cuisine…

Et puis, monsieur l’abbé, les bavardages du cours de perles sont dangereux. Chantal, ravie du remontage de son palier, va faire des émules. Quelle allure auront nos pauvres bateaux, s’il faut rajouter un étage pour la mezzanine ? Et que faire alors de la pauvre Marie France, déjà

enterrée sous sa bâche, qui va devoir descendre au sous sol. Et comment arriverons nous à lui faire gravir un étage de plus pour la libérer ?    Ne parlons pas de l’étalage de ces turpitudes, car hélas ce journal est affiché en couleur dans les lavabos ! Que se passe-t-il derrière ces portes closes ?         Je vous prie, Monsieur l’abbé, d’alerter le comité de censure, afin que ce journal libidineux retrouve quelque dignité, et ne porte plus préjudice aux chastes oreilles de vos ouailles.

   Enfin, ouvrez les yeux : avez-vous vu la page 3, illustrée d’une partouze ? Comment pouvons nous faire, pour tenir à cinq, dans nos petites couchettes ?

   Et tout cela pour augmenter le tirage ! Ont-ils pensé à certaines de vos ouailles ? Comment peut-on augmenter le tirage, si la cheminée n’est pas ramonée ? C’est sur question préoccupante et primordiale que je vous laisse à vos méditations, préférant chercher mon salut dans la fuite. En espérant que vous allez vous reprendre et nous délivrer de cette gazette maudite…

 

Une dévote du ponton B
 

La   Gazette

 M u l t i m é d i a

 

   Catherine travaille sur un développement de présentation de diaporamas.

   On a pu voir quelques maquettes de son savoir faire, et ce qui n’étonnera personne, on vous garanti que la belle à un sacré talent.

   Il est possible d’envisager des séances publiques en faisant appel au vidéo projecteur existant à la marina.
   Séances publiques assorties bien sûr d’une petite bouffe pour respecter la tradition…
   Pour ce faire, elle recherche des photos numériques drôles et significatives qu’elle puisse exploiter. Merci de prendre contact avec elle…

 

Aujourd’hui : la France !

tranche de vie au quotidien :

De Anne Marie, notre correspondant permanent dans notre beau pays…

Bonjour.

 

... La routine...ou un moment dans la journée d'une vétérinaire :

En ce moment, Caro fait un rempla à la campagne. Tout va bien et c'est cool, comme elle dit. Hier matin, visites à domicile et consultation de 14h à 17h sur rendez-vous. Pour les urgences, s'adresser au vétérinaire de garde.

Contre-visites à domicile après la consultation.

Je m'égare....

Hier donc, arrivée d'une urgence avant la consultation. Et ne voulant en aucun cas trahir le secret professionnel, tous lieux, noms, prénoms sont de ma pure imagination.

A 13h30, on sonne et Caro (c'est son vrai prénom mais je ne peux pas lui en inventer un autre : c'est la maman qui parle) va ouvrir :

Un chasseur arrive furieux, avec son chien "gêné", et explique le problème : Son chien ne bande plus. Ma fille lui dit qu'il faudrait faire un prélèvement de sperme pour des analyses complémentaires.

Et l'urgence se précise car le chasseur exige que la manip soit faite sur le champ (normal à la cambrouse).

Caro essaie de négocier, de proposer, de repousser, d'en discuter mais, il est borné et il est con, notre chasseur !

Et voilà ma fille entrain de branler un épagneul breton mais rien à faire...Elle demande l'aide de la secrétaire et d'un stagiaire. Ils sont 3 sur le coup, solidaires, ils se soutiennent et se relaient pour cette branlette.

Youpy ne réagit pas, stressé peut-être, gêné sûrement inquiet c'est sûr car son maître attend derrière la porte.

Le temps passe, la salle d'attente se remplit et le chasseur s'énerve. Caro lui demande de se calmer et de parler moins fort, sachant que les personnes qui attendent pourraient mal interpréter le dialogue, style :

-  Alors vous arrivez à le faire bander, docteur ?

-  C'est quand même vous qui me l'avez proposé !

-  Je fais ce que je peux, Monsieur, mes collègues eux aussi participent, soyez patient : je serai la 1ere à souhaiter que cette masturbation permette l'éjaculation... Et, il est l'heure de commencer la consult.

Evitant de regarder les maîtres et maîtresses dans les yeux, Caro reçoit une souris névrosée qui habite à Paris et ne supporte pas la campagne. D'habitude, ma fille a du mal à gérer le côté psy de son boulot mais pas là.

Après un brin de thérapie comportementaliste et avant de recevoir un chien en cure de désintoxication, elle jette un coup d'oeil dans la salle d'examen.

Le spectacle est émouvant : la secrétaire pleure de rire, s'essuie les yeux d'une main et continue à branler Youpi de l'autre. Le stagiaire maintient un récipient sous le zobi de youpi qui continue à être gêné, comme le stagiaire d'ailleurs qui doit commencer à fantasmer et se demander s'il est vraiment fait pour ce boulot!

Bref, une chienne en chaleur attendant son tour dans la salle d'attente, tout finit par se résoudre pour le plus grand plaisir ...dans l'ordre :

De Youpy

De Caro

De la secrétaire

Du stagiaire

Des patients

Et de...ce c... de chasseur !

Bises.

 

NDLR : on aura reconnu sous le pseudo plaisant du futé ‘Youpy ‘ le chien doué pour obtenir des câlins, ce capitaine mal latéralisé qui fit la une de la 1ère Gazette, à Ucagiz : l’heureux Roberto !

 

Portrait de Christian par Marie Jeanne

Le reconnaissez-vous ?

Au milieu des années 80 nous avons décidé de passer du dériveur au voilier de croisière. Est-ce cela qui l’a amené à adopter le look à « Cousteau » (indéniable ressemblance physique + petit bonnet rouge, dit kappala en alsacien) ? En tout cas cela fait marrer bon nombre de nos copains et voisinage. Portrait succinct pour le connaître un peu mieux :

 

Relations à la marina :

Toujours occupé sur un bateau ou un autre, à tripoter les moteurs ou les circuits électriques. On le cherche sur Ar Gadal, il est parti sur Antinéa, on croit le trouver chez Vasimolo, il boit un café chez Perruchot. Quitte quelquefois la marina pour rendre visite à ses amies dans la ville, et là on peut faire 3 fois le tour des pontons sans le retrouver évidemment !

 

Relations avec les filles :

Bien que son départ en retraite date de plus de 10 ans, est encore régulièrement assailli de câlins par ses anciennes groupies, toutes de moins de 45 ans. Pour les nouvelles rencontres, leur promet de les faire figurer dans son book mais menace de les en retirer au moindre signe de rébellion

 

Relations avec les corvées ménagères :

Chargé d’essuyer la vaisselle il y a 35 ans, a immédiatement fait l’acquisition d’un lave vaisselle (le remplir et le vider n’entrait, et n’entre toujours pas, dans ses attributions). Contraint de s’occuper du jardin quand des problèmes physiques m’ont obligé d’abandonner cette activité a illico engagé un jardinier à l’année

 

Relations avec la bouffe :

Mange de tout, sauf d’une centaine de plats qui ne lui conviennent pas. Exceptionnellement ne mange pas non plus d’un plat habituellement agréé, mais non souhaité le jour où il est au menu. Mon répertoire culinaire étant d’environ 150 recettes, l’éventail des menus possibles est de plus en plus restreint ! Par contre, infatigable mangeur nocturne, en mer comme à terre. A même été soupçonné de consommation de drogue dure : en fait, la poudre blanche retrouvée sur les planchers de la Marie Pierre, n’était que le sucre tombé des loukoums nuitamment engloutis

 

Relations avec les voitures :

Bien que propriétaire de 4 véhicules, n’aime pas conduire et préfère dormir à côté du chauffeur ou s’installe carrément sur la banquette arrière. Lors d’un voyage en Bretagne pour rendre visite à nos amis d’Agapante, a prétexté un besoin pressant pour reprendre le volant à 500m de leur domicile alors qu’il venait de dormir pendant 600km. Puis a poussé un soupir de circonstance lorsqu’on lui a demandé si le voyage n’avait pas été trop pénible. Ne nettoie jamais une voiture par peur de l'user...

 

Relations avec l’orthographe :

N’a pas le droit d’envoyer des mails à sa petite fille qui est en CP, sinon tous les efforts de l’instit pour lui apprendre à  écrire sans faute seraient nuls et non avenus. Est ravi du boom de l’usage des SMS, car ne sait écrire qu’en fonetic.

 

Relations avec l’argent :

A toujours un oursin dans la poche sous le mouchoir. Est l’inventeur du » Concept de non dépense », applicable autant dans les entreprises que dans les foyers.  Ce concept permet :

-         de persuader son conjoint que l’achat prévu n’est pas d’une extrême urgence, en espérant que l’envie d’acheter va lui passer, ou que le magasin sera en rupture de stock, ou que n’importe quel autre évènement extérieur entravera la démarche commerciale

-         si l’achat doit se faire tout de même, le reculer au maximum, ce qui constitue déjà une semi réussite. Ex : faire reculer d’un mois l’achat d’une paire de bottes d’hiver, pour femme évidemment, permet souvent de gagner un an si la météo s’améliore durant ce laps de temps. Remarque importante : Le concept de non dépenses ne s’applique bien entendu pas aux dépenses bateaux, mais il serait impossible d’avoir 2 bateaux s’il n’était pas scrupuleusement appliqué pour toutes les autres dépenses.
 

Erratum

Economie et social

Article de notre correspondante en déplacement à l’étranger (gazete n°3)

 

   Pour ceux qui l’avaient remarqué, Bâle n’est pas en Allemagne, mais en Suisse

   Ce qui complique gravement l’incompréhension de notre correspondante, qui ne voit toujours pas comment l’aéroport de Bâle peut être à Mulhouse, ou celui de Mulhouse à Bâle, (en Suisse, mais plein d’Allemands). Nous attendons impatiemment l’arrivée de nos fidèles lecteurs domiciliés à 11 km de cette ville bizarre, dans un village français : Ilfurth. Sans doute nous expliqueront ils pourquoi les français de Mulhouse ont pris le drapeau Suisse côté aéroport. De même que, d’après des « on-dit », un voilier français de Mulhouse, stationné en marina turque, adopteraient , le drapeau Allemand et non suisse, alors que Mulhouse Bâle est Suisse. Tout en étant en Alsace, en fait

Perdu
   A qui Patrick aurait il prêté sa bible : ‘l’os à moelle’ de Pierre Dac ?
Egaré

Quelqu’un a-t-il vu les lunettes que Jean Claude aurait oubliées aux douches ?

NDLR : Jean Claude est un grand distrait. Là il s’agit de lunettes avec 2 verres de forme ronde. Il y a peu de temps, il avait égaré aussi une bicyclette avec 2 roues de forme ronde…

   Sans nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, mais ce serait prudent pour Chantal de faire un inventaire complet de son homme

 

Quartiers difficiles

Echauffourée ponton B

  D’honorables bourgeois du ponton C, imprudemment aventurés ponton B, ont étés victimes d’une rixe avec une bande de 1 jeune du quartier.

    Des informations confuses laissent à penser que des noms d’oiseaux volant bas (mais suffisamment haut pour être entendus) ont étés échangés, bien vite suivies de quelques caresses vigoureuses. Une tentative de combat de catch fut rapidement interrompue par des voisins attentifs et bienveillants. Il a fallu l’intervention des grands frères pour calmer le jeu.

     La réconciliation s’opérant à la fin du cours de turc du jeudi suivant, autour d’une bouteille offerte par les belligérants. Ces gaulois, sont incroyables et capables de tout pour boire un coup entre copains…

Guet-apens ponton B

  Un honorable yachtman, armateur de surcroît, membre fondateur du HELP TM, a été victime d’un piège diabolique tendu par un dénommé Jean Luc à bord de son yacht Alibaba.

   Pourtant habitué aux chausse-trappes des Moody, notre malheureux ami n’a pu voir dans le noir la corde traîtresse tendue en travers du pont par Jean Luc.  Innocente étourderie de Jean Luc, ou prudente précaution avant son départ le lendemain pour la France ? laissant seule la merveilleuse Dominique sa jolie compagne. Toujours est il que notre malheureux ami chût en pieds de mat, là ou il a l’habitude d’envoyer les jolies filles…

Grippe aviaire

  Le ridicule tue ! A Kastellorizzo (CEE) en fin de mois pour le renouvellement de nos visas, nous avons été accueilli par la troupe pour une désinfection liée à la parano sur la grippe aviaire.

    Que des militaires appliquent bêtement le règlement, peut se comprendre.  Mais que la population ‘civilisée européenne’ de l’île approuve joyeusement les méthodes de ségrégation dont la Turquie est victime, dépasse les bornes. Il parait que c’est comme cela dans toute l’Europe… Des milliers de gens de la filière avicole sont ruinés. L’économie turque qui a besoin du tourisme, en prend un grand coup dans la gueule. Des millions de personnes ici vont souffrir... Pour le plus grand profit des manipulateurs du marketing de la peur.

   On nous a déjà baisé avec la vache folle, on nous a baisé avec le bug de l’an 2.000. Enfin, avons nous de la mémoire ? Où, les bourses cousues d’or, mais les couilles frileuses, avalerons nous toutes les couleuvres ? De Gaulle prétendait que les français étaient des veaux. Bravo, fantastique, quel progrès, nous avons muté : nous voilà devenus des veaux avaleurs des couleuvres…

NDLR : c’est facile de diaboliser la Turquie. Mais, gardez bien en tête que les as du marketing de la terreur de Hitler et Mussolini avaient aussi diabolisé les Juifs et les Tziganes…

PS : l’as des as du marketing de la terreur nazie s’appelait Goebbels, c’était aussi le seul universitaire du groupe de crapules qui mit le feu à l’Europe.

Trucs et astuces
La  petite pointe de Michel

    Les problèmes de mouillage, nous posent tous des tracas. Même mouiller dans les règles irrite nos compagnes, et peut amener à des dérapages regrettables. Or, il ne faut jamais agacer la cuisinière. Nous ne recommandons pas d’énerver la cuisinière, sauf à aimer manger froid…

     Le grand marin breton a trouvé une solution originale : peindre sur l’ancre une petite pointe indiquant le bon sens d’accrochage

  Interrogé sur l’efficacité du procédé, Michel nous a déclaré : ‘aucun intérêt pour le mouillage, mais efficace pour accrocher la curiosité des jolies filles’.

   Or, si vous souhaitez les faire mouiller, vous aurez d’abord à susciter leur attention, les femmes sont curieuses de nature. Une fois engagée la conversation vous pourrez aisément déraper d’une pointe à l’autre…

   Mais pourquoi alors, La Ora Na est il toujours amarré arrière au quai ? Pudeur naturelle des grands marins, ou plus simplement prudence avisée de Marie France ?

   Etonnant, non ?

 

NDLR : le procédé est breveté  HELP  ™

 

Page 3

Clic ici pour en savoir plus…

 

 

 

 

 

 

 

 

A Finike, l’hiver, c’est comme çà !!!

 

 

 

Horoscope

Vierge (comme Christine, équipière de la Marie-Pierre) : Et fière de l’être, nous dit-elle, avec l’envie de le rester le plus longtemps possible. (Vierge, pas équipière !)

Capricorne (comme Marie Jeanne) : Attention à vos futurs articles, sinon, votre conjoint pourrait bien lui aussi vous tirer le portrait. Cessez de jouer avec son nom, vous n’êtes pas une « Marie honnête ».

Taureau (comme Christian): Attention, à trop briguer la direction du help, vous risquez de susciter la jalousie.

Gemeaux (comme Patrick):  Tiens, ça bosse ! Votre conjoint serait de retour ?

Sagitaire (comme Catherine) : Santé : gare aux retours de France. Vous pourriez retrouver votre chez-vous avec mâle de dent, et risquer de perdre les deux : le mâle et la dent, perdant l’un, le mâle, à cause de l’absence de l’autre, la dent.

Lion (comme Serge) : célibataires, une rencontre pleine d’espoir se profile. Elle arrive en avion, à Paris, le 8 janvier. Assurez !!!!!

Poisson (comme Caroline): n’hésitez pas à demander de l’aide : appelez à la générosité vos amies pour réunir des nouilles (pas des filles, de vraies pâtes) de marque douteuse, des biscuits apéro périmés et bonbons collés au papier. Vous écluserez plus facilement vos trucs à faire des barrettes et couvrirez de bonheur notre québécoise du ponton B.

Verseau (comme Chantal) : 1 chat, ça va ! 2 chats, ça va ! 3 chats, ça commence à énerver votre conjoint ! Gare !

Scorpion (comme Jean-Claude) : Santé : Attention aux rhumes qui n’en finissent pas. S’ils datent de votre journée de pêche à la truite, vous risquez d’avoir attrapé la grippe arivière.

Belier (comme Nadia) : Saturne vous promet un long voyage.

Cancer (comme Marie-France) : Dormez avec des chaussettes, c’est plus sûr.

Balance (comme Dominique d’Ali baba) : Votre déssalinisateur fait des envieux. Attendez vous à ce qu’on vous colle lors vos prochaines sorties en mer

 

 

Concours du Bonhomme de Neige

   C’est avec plaisir et grand honneur que j’ai accepté la présidence, proposé par Thierry, du jury du concours du plus beau et authentique bon homme de neige. (J’aurais préféré la présidence du concours de tartes a condition que Damienne y participe, bref comme se plaisait à dire mon père ‘’ Nous sommes toujours victime de nos compétences ‘’).

Règles du concours :

     Date : du 10 janvier au 31 mars

     Les œuvres dont la neige n’est pas originaire de Finike seront refusés, donc la neige importée est interdite.

     Les dimensions de l’œuvre devront être, 10cm minimums et 70cm maxi, afin d’être entreposable jusqu’à la réunion mensuelle du jury.

     Les attributs décoratifs des bonshommes et des bonnefemmes de neiges seront notés selon l’imagination du participant.

 

     Afin de ne pas surcharger de travail le jury les participants sont priés de grouper leur présentation.

 

Merci et bonne chance à tous les participants, Pierre L. président 2005,2006, du concours des bonhommes, bonnes femmes de neige.

N.B. ce concours est commandité par votre journal :   La   Gazette

Lettre ouverte de Michel au jury

Messieurs,
   Injustement débouté du concours de la plus belle passerelle, ma superbe passerelle, la plus belle, selon toutes les filles de tous les pontons (si l’on fait abstraction des détraquées sexuelles qui traînent du côté du gros bout hors de Patrick), je m’auto proclame vainqueur du concours du plus beau bonhomme de neige. Voyez ci contre une photo prouvant sans ambiguïté ma réalisation, bonhomme réalisé avec de la vraie neige et en plein hiver qui plus est.
   Ce chef d’œuvre faisait 12 cm de haut, et n’a fondu qu’au passage de la belle Louisette. Mais peut-on lui en vouloir ?

 

 

Mots croisés

   

 

A

B

C

D

E

F

G

H

1

 

 

 

 

 

 

 

 

2

 

 

 

 

 

 

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

4

 

 

 

 

 

 

 

 

5

 

 

 

 

 

 

 

 

6

 

 

 

 

 

 

 

 

7

 

 

 

 

 

 

 

 

8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-   Prénom de notre rédac chef, à

        l’honneur dans ce mot croisé.

2  -   Il le fait sans cesse

3  -   Pourrait être un prénom russe

    -   atome

4  -   Pour le faire au comité de

         rédaction, il faut assurer

5  -   Travail intensif, abrégé

    -   Dans les cheveux, ou dans la

         mer

6  -   Les articles, pourraient l’être

7  -   Uni à nouveau

8  -   Epoque

    -   Réfléchi.

 

-   Il pourrait répondre à nos çà  va ? par oh, là çà va, quant au crayon !

     -   Le bonheur est dedans

B  -   Il l’est dans ces articles.

C  -   Il l’est aussi, et c’est son

         nouveau métier.

D  -   Interjection      -      Bir

E  -   S’il le pouvait, il le ferait  davantage pour mieux

          alimenter ses potins

G  -   Nationale

     -   Il travail, en abrégé

H  -   Ben

     -   S’il le pouvait, il irait sans doute tous les dimanches

 

 

Francophonie

Après le Canada, la France, et bien d’autres pays, l’anglicisme s’attaque à la Turquie.

   La communauté française de Finike, étudiant le turc, est sous le choc. Jusque là, aucune trace angliciste dans le vocabulaire local. Aucune déformation, on pouvait même se réjouir de quelques mots empruntés à la langue française tels : problem, elicopter, garaj, viraj, restoran, etc…

   Nos amis Anglais, un peu perdus, ont même abandonné l’apprentissage de cette langue à Finike.  Ce qui a réjouit nos amis Québécois arrivés en masse dans cette jolie contrée, n’ayant pas à traduire le turc anglais en turc turc.

   Eh bien, nous nous sommes réjouis trop tôt. L’anglicisme nous poursuit. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Lors de notre dernier cours de turc, notre ami Michel nous informait, de source presque sûre, que notre acharnement à la pratique de cette langue, pure d’anglicismes,  pourrait s’avérer vain, provocant la consternation générale.

 En effet :

-   Le yok (turc) signifiant il n’y a pas (français), et s’opposant au

-   var (turc) signifiant il y a (français)

-   deviendrait   :   var not ! (anglo-turc)

   Mais jusqu’où iront ces immigrations linguistiques ?

   Nos amis Jean-Luc et Anne-Marie, qui, avaient récemment acquis ce yok, (futur vieux turc), sont totalement déstabilisés, et nous craignons une grave défaillance, poussant à un absentéisme quelque peu compréhensible.

   De grâce, pas de panique ! Le O.K. n’a pas encore pris le dessus sur le tamam national, que je sache. Serrons nous les coudes, luttons en permanence, et boycottons les anglicismes.

   Votre professeur vous demande donc de ne pas tenir compte des informations malveillantes, et de faire front devant l’adversaire. Ensemble, nous réussirons, et je vous le répète, problem yok !   Catherine

 

NDLR : OK Catherine, bien compris…

 

 

De nos envoyés spéciaux sur le front de Normandie pour l'AFP

   On a peur en France de vous les turcs et de vos virus. C’est pour cela qu'on se terre loin des poulets et autres volatiles. Mais on a un super 1° ministre, il va fermer les frontières aux oiseaux migrateurs /les oiseaux sans papiers. Sarkosi va les rejeter à la frontière et faire des charters (fly air est pressentit pour ce marché, et Michel allo Marie entraîne une armée de coq gaulois pour lutter contre ce fléau, aidé du bon druide Panoramix et sa potion on va s'en sortir. Bien entendu ces informations confidentielles sont classées top secret défense. On compte sur toi pour les diffuser

Gros bisous a tous


isa et jac de Tipalou

 

De nos envoyés spéciaux sur le front du Pacifique :

Amis, de la rédaction, bonjour.

   Quelques nouvelles du sport au pays du soleil levant : le tournoi hivernal de sumo vient de se terminer. Les règles du sumo sont très simples, il suffit de renverser son adversaire ou de le faire sortir d’un cercle tracé sur un ring en terre battue. Les lutteurs de sumo, ces braves garçons, sont entièrement nus, à l’exception d’une large ceinture et d’une cordelette cache sexe façon string. Ce string est sans dentelles, ni fioritures. Le poids moyen du lutteur de sumo est de 150 kg.

   Cependant, une chose pour les japonais, reste incompréhensible dans ce sport tout en finesse : pourquoi, au passage du beau Christian le lutteur baisse t il son string, et le remonte au passage du beau serge.  Seuls les lecteurs de la gazette comprendront !

   André et Kayoko envoyés très spéciaux de l’AFP

Nos lecteurs nous écrivent.

Zouk pense à nous…

Bonne Année à tous , plein de bisous partout de la part des Zoukards

Nous constatons à la lecture de La Gazette que «(il se) Fit-Niké » (ou « (elle se) Fit-Nikée ») devient le Mikonos turque, concurrençant Bodrum et ses SSS (sea-sex-sun )

A ce sujet, quand nos amis nous demandaient où nous étions en Turquie, et que nous prononcions ce nom équivoque, nous percevions un discret sourire (discret certes, mais visible tout de même). Ensuite certains nous rayaient de leur carnet d’adresses, d’autres hésitaient à embarquer, d’autres heureusement souhaitaient venir d’urgence dans ce port convivial et connaître ses folles nuits. Nous vous les avons présentés, mais vous connaissez notre impatience de naviguer et nos départs hâtifs, si bien qu’ils ont pu être frustrés.

La lecture de La Gazette devrait peut-être les encourager à revenir, et cette fois-ci nous resterons plus longtemps à quai de ce Cythère oriental.

Par contre si « Fit-Niké » égale Mikonos, La Gazette devra se faire l’écho de son évolution sexuelle, et consacrer quelques articles à la communauté gay qui ne manquera pas de se développer, si ce n’est déjà commencé. A ce sujet nous constatons de plus en plus de solitaires  des deux sexes qui viennent roder en hiver sur le tarmac ou d’autres qui expédient leur conjoint  à l’autre bout du monde ou de la Turquie …

Nous avons eu la visite de Pause à Paris, et nous tenons a nous porter garant de la moralité irréprochable de ce charmant couple, contrairement à ce qui a pu être suggéré dans l’article qui pouvait laisser supposer que Damienne avait expédié intentionnellement Thierry dans le Grand Nord parmi les étendues glacées et les loups errants. L’homme, marin accompli, en est revenu épuisé mais indemne, et devrait décrire son périple égalant les Argonautes de Jason à la recherche de la Toison d’Or ou même Pythéas de Marseille atteignant le Groenland et revenant chargé d’ambre et de fourrures.

Bravo donc, amitiés à tous, et persévérez même si La Gazette, de par sa taille, rempli notre antique boîte à lettre

 

Depuis la Mer Rouge

Françoise et Jean Jacques, courrier de décembre

Hello, hello,

Non on ne vous oublie pas... Mais nous avons fait assez peu d'escales en Egypte et utilisons les cafés Internet a toute vitesse. Notre skipper est équipé a bord via son portable mais c'est en général très long.. Alors on n'abuse pas.

 

Nous sommes a Petra, Merveilles des merveilles avec une combinaison des éléments naturels et des réalisations humaines assez époustouflantes..  Nous y avons passe deux jours avec la plupart des équipages des autres bateaux... Bel hôtel, confort, excursions sympas dans le désert du Wadi Rum et une autre a la mer morte

un peu moins réussie celle la.. Nous retrouvons le bateau ce soir tard après quatre jours de balades. Demain nous sommes recus par l'Ambassadeur des Pays Bas a Akaba, tout le monde même les français... Nous partons le 18 pour Eilat ou nous devons passer Noël et programmons une balade à Jérusalem.

Tout va donc bien. Quelques très beaux mouillages dans le golfe de Suez, une plongée a Sharm Al Sheik, une bonne entente avec les bateaux et des barbecues poissons ou des dinghy parties mémorables.

Sur Lady Coppelia tout va bien. Les traversées ne nous fatiguent pas trop. La remontée du golfe d'Akaba a été dure pour certains et nous avons même été obligés d'aller en remorquer un.

.ON vous fait de tres gros bisous

Françoise et Jean-Jacques

 

PS vous pouvez visiter le site www.ladycoppelia.co.uk , cela vous donnera une idée du bateau ssur lequel nous sommes. Je dois faire une page en français mais elle n'est toujours pas commence...
 
Françoise et Jean Jacques, courrier de janvier

Hello, hello,

   Et bonne année a vous tous... avec bien sur tous nos voeux de santé, bonheur et tout et tout plus bien sur les bises d'usage...
   Pour nous tout va bien.. Apres le canal de Suez, le golfe de Suez, la remontée du golfe d'Akaba avec arrêt en Jordanie (visite de Petra et du désert du Wadi Rum) et en Israël, à Eilat avec Jérusalem à Noël, nous voici de retour en Egypte... Nous avons fait quelques beaux mouillages coralliens en compagnie de Miss Cat, un autre Finikéen très sympathique et avons renouvelé    avec les plaisirs de l'apnée et (un peu pour moi) de la plongée bouteille.

   Nous préférons toutefois et souvent la dive bouteille et après l'épuisement des stocks castollerizonesques, nous avons fait le plein de délicieux petits vins israéliens qui s'éclusent très vite... Faut dire qu'avec les fêtes suivies de près par l'anniversaire de JJ et celui d'un autre copain, c'est tout a fait normal...Tout cela ne nous empêche pas de penser a vous et d'avoir quelques remords a l'égard de Clair azur tout seul sur son terre-plein... Enfin pas tout a fait puisque vous devez bien le surveiller de temps en temps.


Nous serons parmi vous au printemps prochain. En attendant on vous fait les bises et poignées de main d'usage


Françoise et Jean-Jacques

Captain’ Jack s/y Miss Cat

Bonne et heureuse année.

Qu'en 2006 les vents vous soient favorables et vous poussent vers des nouveaux rivages riants !

Après Noël à Bethléem et Jérusalem (forcément émouvant quand on a eu 14 ans d'éducation jésuistique !), j’ai redescendu le golfe d'Akaba pour retourner dans les récifs coralliens de la côte Egyptienne où nous avons passé le 1er de l’an. Menu du réveillon : mes  trophées de chasse sous marine (3 beaux mérous)!

Je me régale en mer rouge où nous alternons les visites prestigieuses (le Caire, Le Sinaï, Wadi Rum, Petra, Jérusalem, bientôt Louxor et Assouan), a voile (avec toujours un vent gentillet de force 4 maxi), la plongée (mon compresseur marche super), la chasse et le snorkeling tout cela dans des mouillages toujours déserts!!

Seul ombre au tableau, je n'ai pour l'instant que 2 hôtes pour partager ces bons moments et évidemment ce n'est pas très lucratif !!!

Le 24 janvier je quitte l'Egypte pour le Soudan puis l'Erythrée où j'ai un équipage qui vient me rejoindre pour 2 semaines pour naviguer dans les îles Dahalak sur les traces d'Henri de Monfreid !!

Ils ont trouvé des billets d'avion Paris –Asmara (capitale de l'Erythrée) pour 820 euros (le prix normal est de 1400).

Retour vers la Turquie prévu fin mars pour une arrivée à Finike début mai.

Mon tel Egyptien : 0020126442259

Bises à vous tous .Jack

Depuis nos lointaines contrées

De Catherine et Jacques de Kas

Merci pour la gazette qui nous parvient lors de notre séjour en France; bonne année 2006 à tous les abonnés de la Gazette. Problème plus sérieux : peux tu me dire si tu as trouve un revêtement pour le plafond de ton petit bateau à Finike ou Antalya ?

Merci et à bientôt peut être aux  Amandiers" 

Catherine   Jacques

 

De Micheline et François (s/y Arion de Marmaris

Merci pour cette nouvelle gazette, nous nous sommes permis de la transmettre à des amis suisse qui vous veulent du bien , ils sont également Chypriotes, bateau Dufour 44 OTARIE, ils hivernent à FINIKE ils sont de bons vivants.        

Bisous de Micheline et François ARION
 

 

 

Concernant le voyage de notre envoyée spéciale en France et les revendication territoriales Helvètes

De Alain P, armateur ponton C

PS au sujet de la Gazette n°3 :  Bâle n'est pas en Allemagne, qui n'est pas un trou, mais en Suisse qui est un trou... plein de fromages et de fric certes.

Et à propos de l'ostracisme envers les blondes que l'on retrouve dans les rubriques de LaGazette il serait bon de noter que, puisque l'on appelle les jeunes Maghrébines de deuxième génération des "Beurettes", vous appelliez dorénavant les Blondes de deuxième génération des "Blanquettes"...cela ferait mieux dans votre rubrique "cuisine de blonde" non ? Cuisine de blanquette ça sonne bien!!!

Du mari de la Marie de la Marie Pierre…

L’espionne

   Le comité de rédaction de la Gazette avait missionnée Catherine en France, pour réaliser une étude sur les parkings a vélos avec parcmètre et trouver un fabriquant d’ombrelle elliptique pour dolmuş récréatif. Tout n’était que mensonges elle avait une mission bien précise : prendre langue avec le HELP. Nous l’avons suivie à la trace et l’avons trouve entrain de chatter sur la place dite diffamatoire, avec son air de sainte Nitouche la gueuse menait un interrogatoire serre au prêt du conservateur du musée, nous avons des preuves.

   Incognito, nous l’avons suivie et l avons trouvée en train de photographier le HELP appelé ici, le Klapperstein. Dans notre pays, c’est un signe de curiosité malsaine, voir dangereux. Nous savions que ce déplacement n’était pas anodin et l’excuse du voyage familial ne tient pas et nous avons en sus constaté que la dame se fait présenter comme attachée de presse de notre chère et aimée gazette A plusieurs reprises nous vous avions dit que ce comite devait être en permanence surveillé, il est très astucieux, et très malin, voir perfide.

Dernières nouvelles

   Ce même comité pousse nos amis de la marina a mettre en place un ‘bistoboque’ appelé WIFI, ce système inodore qui nous est présenté comme une passerelle communicante n’est fait que pour mieux  jouer le rôle d’inquisiteur. Nous, nous sommes renseignés auprès des plus hautes instances de la communication silencieuse et il nous a été répondu que ce procédé qu'il veulent nous imposer est l’ouverture immédiate à autre technique du genre télévision liquide, l’inventeur serait un certain Salvator Dali. Nous avons des preuves certaines qu’ils sont contraints de parler Outlook et ceci sans l’accord de leur équipière préférée et vous pouvez nous croire ce langage dit évolué mène droit au célibat ou plus amusant, au raki.

   Mes Amis restons calme, le Help continuera en 2006 a vous informer et vous donnera l’occasion de bien rigoler et de verser de grosses larmes de bonheur

   Grosses bises a toutes et a vous ‘Otes’

   La Marie Pierre

 

La Saga du Corbeau A.Nonime

Pour les non résidents hivernaux, cette affaire peut paraître brumeuse. Normal, elle est brumeuse ! Quoique… Il arrive que la brume du petit jour soit particulièrement lumineuse… C’est normal, c’est un effet ‘Quoique’

   A ce niveau logiquement, les ingénieurs, les rationalistes, les raisonneurs, et les instruits en général sont déjà largués. Cette histoire de corbeau est une affaire d’enfant et d’enfant malicieux. Bref tout sauf un raisonneur…

   Cà a commencé peu de temps après la parution de la 1ère gazette, quand nous avons reçu un mail anonyme d’une boite créée spécialement à cet effet. L’animal communique sous Hotmail. Parfaitement au courant des derniers potins de pontons, c’est l’un d’entre nous sans aucun doute. Relevant toutes nos informations publiées dans la Gazette, et les commentant à sa façon, d’un ton mordant et drôle à la fois. Bref, l’animal nous a fait son festival off…

   Cà a foutu un peu le bordel dans le comité de rédaction, avec des réactions mitigées : pour Dominique, ce fut un régal (voir son article truculent en 1ère page), mais Catherine qui se trouvait en France à ce moment l’a pris au 1er degré, et voulait carrément lui casser la gueule… Personnellement je subodorai un joli jeu de piste.

   Il communique donc sous Hotmail, sous le pseudo A.Nonime, via une boite aux lettres dénommée Henriette Otin, et fait parler son confesseur l’abbé Résina et un évêque, monseigneur Le Pont. On a échangés de nombreux courriers, ayant créé moi aussi une boite aux lettres bidon pour lui répondre, sous le pseudo de Cardinal.West.

   On l’a rapidement surnommé le Corbeau, ce qui peut paraître péjoratif, si on ne connaît pas les corbeaux. Le corbeau est un animal fort décrié, et à tort. Tout d’abord il a un bec jaune et une queue noire, ce qui est un signe de qualité. Il faut savoir aussi qu’il s’agit d’un oiseau fort intelligent. Mais victime de sa couleur, au village, il a mauvaise réputation, sans prétention…

    Ces 2 derniers mois ont donc été dédiés à une enquête serrée visant à découvrir qui de nos amis jouait avec

nos nerfs. De nombreuses pistes furent explorées. Tout d’abord celle de Hotmail, seuls Thierry et Damienne sont sous Hot Mail, et il faut admettre que l’hypothèse de belle dame Damienne me plaisait bien. Elle a le style et la rondeur dans l’écriture qui va bien, mais trop éloignée de la Marina pour en maîtriser tout les potins. Il a fallu admettre que notre corbeau, pour mieux brouiller les pistes, a dû récupérer une ancienne adresse abandonnée, et ré activée pour l’occasion.

   Dans ces courriers, fatalement, il se coupe et des détails laissent entrevoir son identité. Il a en particulier laissé filer une appréciation sur les pré occupations du marin à chasser la rouille… C’est donc le propriétaire d’un bateau en métal. Il pourrait s’agir, et il s’agit sûrement d’un couple, proche du monde de la psycho, ce que laisse penser sa façon de nous manipuler et de s’amuser de nos errances. Ce devrait être facile de le trouver non ? Et bien pas de cul, on a 2 couples à la Marina, qui rentrent dans les clous ! On vous invite donc à nous donner un coup de main, si çà vous tente, la chasse est ouverte. Ami Corbeau gare à tes plumes !!! et suite au prochain numéro…

 

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